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Les
clichés dynamiques
par le Dr Jean-Yves Maigne, Paris
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Comment réaliser et lire les radiographies dynamiques
1 |
Luxations
postérieures 1 -
2 |
Hypermobilité
1 -
2 |
Epines
1 -
2 -
3 |
Luxations antérieures 1 |
Radiographies "normales" |
Lésions
complexes 1 |
Fractures
1 |
Calcifications
1 -
2 |
Déformations
1 |
Anatomie du coccyx |
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Technique standard
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Technique
standard pour le cliché assis. Le repose pieds aide à maintenir les
cuisses horizontales, dans une position aussi proche que possible de la
station assise normale. Le dos est droit. Si aucune douleur n'est
ressentie dans cette position, le patient doit se pencher lentement en
arrière. Afin de garder son équilibre, il peut se tenir à une poignée à
hauteur de main gauche. Quand la douleur habituelle est ressentie, le
cliché est pris. Si malgré un temps suffisant (5 minutes), le patient ne
ressent toujours pas sa douleur, on lui demande de se tenir dans la
position qui, habituellement, la déclenche. Dans ce cas, il est rare de
trouver une anomalie radiologique.
Le point
important est de centrer la radio sur le coccyx lui-même. Il n'y a aucun
intérêt à visualiser la colonne lombaire sur le même cliché. |
Lecture des radios dynamiques
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Voici une
radio standard (à gauche) et dynamique (à droite) normales. La mobilité
du coccyx peut être évaluée en superposant les deux films et en faisaant
se corespondre les sacrums (voir ci-dessous)
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A
gauche : la superposition des radios se fait en faisant se
correspondre les contours sacrés. La flèche noire indique le premier
joint mobile, qui est pris comme sommet de l'angle de mobilité (ici :
34° de flexion, voyez le
détail des radios).
A
droite, le dessin montre un cas où le premier disque mobile est
le disque sacro-coccygien. L'angle de mobility est ici B-A-C.
Notez
aussi qu'il est nécessaire de faire pivoter le film du dessus pour faire
se correspondre les deux sacrum. Cet angle correspond à la bascule
pelvienne (ou rotation pelvienne sagittale) quand on passe de debout à
assis. On démontre facilement que chez l'obèse (au moins chez ceux qui
souffrent de coccygodynie), cet angle a une plus faible valeur que chez
les patients maigres. La même constatation peut être faite chez les
patients lombalgiques ou ayant eu une arthrodèse lombaire. Ceci n'est
pas sans conséquence sur les lésions en cause. Ainsi, la luxation est
plus fréquente chez les obèses. |
Les quatre differents angles
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Differents angles peuvent être mesurés. A: radiographie
debout. B: radiographie assise montrant une flexion du
coccyx (ligne pointillée). A droite : Superposition des
2 radiographies avec corespondance des 2 sacrum, obtenue en pivotant le
cliché assis d'un angle qui represente la rotation pelvienne sagittale
(angle 1). L'angle 2 est l'angle avec lequel le coccyx aborde la surfac
du siège (incidence). L'angle 3 indique la mobilité du coccyx. Un autre
angle, non figuré ici, est l'angle sacro-coccygien, angle entre le
sacrum (en fait, l'axe vertical de l'avant dernière pièce sacrée) et le
coccyx.
Mes
études montrent que la direction du mouvement coccygien (flexion ou
extension) est sous la dépendance de l'importance de la rotation
pelvienne sagittale et de l'incidence. Les patients avec importante
rotation pelvienne (>40°) ont une incidence faible (leur coccyx attaque
le siège en position quasi horizontale) et leur coccyx se déplace selon
un mouvement de flexion ; au contraire, ceux avec une rotation pelvienne
plus faible (<30°) ont une incidence plus forte (leur coccyx attaque le
siège en position plus proche de la verticale) et leur coccyx se déplace
selon un mouvement d'extension lorsqu'ils s'assoient. En général, les
premiers ont des coccyx assez courbes, alors que les seconds ont des
coccyx plutôt droits (angle sacro-coccygien > 150°). Les variations de
l'Indice de Masse Corporelle sont aussi très liées aux variations
d'angles. Voir mon article
(pdf) |
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