Lisez la brochure "Coccygodynie : Les bases indispensables à la prise en charge du coccyx douloureux" (format PDF) à télécharger ici.

Jean-Yves Maigne

Bienvenue sur nos pages web sur la coccygodynie. J'ai commencé à étudier cette affection en 1990, avec en tête l'idée que sa cause ne devait pas être très différente de celle des lombalgies, c'est à dire que les disques sacro- ou inter-coccygiens devaient être les responsables de la douleur dans beaucoup de cas. J'ai commencé avec des test anesthésiques sous contrôle scopique, et comme cela marchait plutôt bien (en tant que test diagnostique), j'étais heureux de ma découverte. La coccygodynie fut longtemps considérée comme un symptôme d'hystérie, et j'avais la preuve que c'était faux. Après avoir évalué une douzaine de patients avec cette technique, j'eu une deuxième idée, très simple. Puisque la douleur était ressentie en station assise, pourquoi ne pas radiographier les patients dans cette position ? C'est ainsi que sont nés les clichés dynamiques. Les petites et grandes découvertes sont toujours aidées par la chance et ce fut le cas ici. En effet et fort heureusement, la première patiente était une femme porteuse d'une luxation, l'anomalie la plus frappante. Mais la qualité de la radio était si mauvaise qu'il était presque impossible de voir quoi que ce soit, même à l'aide d'un spot. J'étais en train de me dire que cette technique était sans intérêt lorsqu'un collègue qui regardait la radio avec moi (Dr Stéphane Guedj) mit le doigt sur l'anomalie en me disait qu'il y avait bien quelque chose d'anormal ici... Et de fait, les clichés dynamiques furent le point de départ de tous mes travaux sur la coccygodynie.

Une première série de 27 cas fut présentée au Congrès Français de Rhumatologie à Paris en 1991, avec la première description de la luxation en tant que cause de la douleur. Les préjugés étaient si forts que, malgré le caractère évident de ces lésions sur les clichés, malgré les blocs anesthésiques qui en établissaient formellement la responsabilité, le président de session, personalité rhumatologique de premier plan, se leva et me dit "Je ne comprend pas. A quoi bon toutes ces radios, puisque ce sont tous des hystériques ?" L'étude fut ensuite adressée à la Revue du Rhumatisme. Des deux lecteurs, le premiers était intéressé, mais le second refusa l'article en expliquant que la technique n'était pas bonne, les conclusions fausses, l'étude sans intérêt et qu'elle ne méritait pas d'être publiée dans une revue de la qualité de la Revue du Rhumatisme" Sic... L'étude parue quand même, en 1992, sans que la réputation de cette revue n'en pâtisse.

Les années suivantes, plusieurs études suivirent, en même temps que progressait ma connaissance de cette affection. J'étudiai des groupes témoins, certains signes ou symptômes cliniques, évaluai les différents traitements et publiai les résultats de cette recherche dans des revues internationales majeures. La liste de publications est actuellement la suivante :

Publications Scientifiques sur la Coccygodynie

A lire en premier : Bases de la prise en charge du coccyx douloureux (PDF) Voir aussi la conférence faite au XX° Congrès Français de Rhumatologie (2007) "Coccygodynie : ce qui marche et ce qui ne marche pas" (attention ! Durée : 45 minues...) (en bas de page, journée du 05/12/07, mise au point)

Clamator glandarius (coucou, koccus en Grec ancient), l'oiseau qui donna son nom au "croupion".		Comment réaliser et lire les radiographies dynamiques 1
		Luxations postérieures 1 - 2
		Hypermobilité 1 - 2
		Epines 1 - 2 - 3
		Luxations antérieures 1
		Radiographies "normales"
		Lésions complexes 1
		Fractures 1
		Calcifications 1 - 2
		Déformations 1
		Anatomie du coccyx

Une étude de l'anatomie du coccyx. Cliquer ici

Je travaille à Paris (France). Vous pourrez trouver plus d'information sur mes recherches dans ces deux interviews :

• Maitrise Orthopédique
• Site vertèbre.com

Vous pouvez aussi me contacter à jean-yves.maigne@wanadoo.fr

Ces pages sont écrites pour les radiologistes et les médecins qui voient ces patients. Les professions paramédicales pourront aussi y trouver de l'intérêt, car il s'agit de diagnostics rééls. Quant aux patients, ils sont les bienvenus, mais qu'ils soient avertis que rien ne peut remplacer une consultation avec un spécialiste !