Annales Médecine Physique 1975;18
Pseudo-tendinites
d'épaule et rachis cervical
R Maigne
|
Résumé.
Quand une douleur d'épaule se révèle à
l'examen être liée à la souffrance d'un ou de plusieurs tendons, il faut
penser à la fréquente possibilité de douleurs tendineuses d'origine
cervicale. Il faut alors examiner avec attention
le rachis cervical,
surtout au niveau des articulations interapophysaires C4-C5 et C5-C6 du côté
de l'épaule douloureuse. Si elles sont sensibles, il y a de fortes chances
pour que cet étage cervical soit responsable de la douleur tendineuse. Un
examen attentif permettra de sélectionner la thérapeutique utile. Ce sera
souvent la manipulation cervicale précise portant sur l'étage impliqué,
faite selon le principe de la "non douleur et du mouvement contraire" qui
sera le traitement de choix.
L'effet instantané de
cette manœuvre sur la douleur d'épaule et sur les signes objectifs permet de
confirmer l'hypothèse cervicale, et d'éliminer le diagnostic de tendinite
vraie. Trois à quatre séances sont généralement nécessaires.
Il faut parfois compléter
le traitement mécanique cervical par l'infiltration de l'articulation
interapophysaire sensible. Ce dernier traitement sera utilisé seul si la
manipulation est contre indiquée ou techniquement impossible.
Dans les cas où le
traitement cervical n'a pas apporté un résultat complet sur la douleur
tendineuse, un traitement local des muscles ou tendons restant douloureux
sera indiqué. Il comportera, soit l'infiltration novocaïnique des points
myalgiques résiduels, soit l'infiltration cortisonée de l'articulation ou du
tendon répétée deux ou trois fois. Il est intéressant de noter l'heureux et
rapide effet de ce traitement local qui contraste souvent avec les échecs de
ces mêmes traitements, pratiqués avant le traitement cervical.
I) Introduction
La douleur d'épaule est un motif courant de
consultation. Et il est fréquent que l'examen permette de rapporter cette
douleur à l'atteinte d'un ou plusieurs tendons. On se trouvera alors en
présence soit d'une épaule douloureuse sans limitation de mouvement, soit
d'une épaule douloureuse avec limitation partielle de certains mouvements.
Il est admis que ces souffrances tendineuses sont généralement liées à des
détériorations de nature traumatique ou dégénérative plus ou moins
importantes. Mais nous voulons insister ici sur un point qui nous paraît
très souvent méconnu : c'est l'importance du facteur cervical dans le
mécanisme de ces douleurs d'épaule et l'intérêt majeur d'un traitement
cervical chez ces patients, lorsqu'il est possible.
Une observation tout à fait typique, choisie parmi des
centaines, situera mieux le problème :
M. P.... 54 ans, a été un
de nos grands champions de tennis. Après une chute dans un escalier, il
ressent une violente douleur d'épaule droite avec limitation très
douloureuse de l'abduction et du mouvement main-nuque. Un diagnostic de
"tendinite" des sus et sous-épineux est porté. Il est traité par quelques
infiltrations très attentivement faites. Une amélioration partielle est
obtenue. Mais l'état reste stationnaire malgré un traitement
d'anti-inflammatoires, de nouvelles infiltrations et des essais de
rééducation. Il en est ainsi depuis quatre mois lorsque nous sommes amenés à
le voir.
Les mouvements sont
encore un peu limités et douloureux. L'abduction et la rotation externe
contre résistance sont impossibles car cela déclenche une douleur très vive.
Il s'agit bien d'une souffrance du sus-épineux et du sous-épineux. La
palpation de ce dernier muscle dans la fosse sous-épineuse est d'ailleurs
très douloureuse. Le tendon du biceps droit est également plus sensible que
le gauche à la palpation. L'examen du rachis cervical ne montre aucune
limitation nette des mouvements et les radiographies ne mettent en évidence
que des lésions légères et banales d'arthrose. Mais la palpation attentive
des articulations interapophysaires cervicales - sur le patient couché sur
le dos - révèle que l'articulation C4-C5 droite (du même côté que l'épaule
douloureuse) est très sensible.
En l'absence de
contre-indication, on décide un traitement par manipulation cervicale. Des
tests préalables sont pratiqués, destinés à préciser le sens de la
manipulation à faire. La mise en tension en rotation puis en latéro-flexion
faite avec des manoeuvres bien centrées sur l'étage C4-C5 sont douloureuses
en rotation droite et en latéro-flexion droite. Elles sont indolores dans
les sens opposés. C'est donc une manipulation en rotation gauche, suivie
d'une manipulation en latéro-flexion gauche qui sont pratiquées : c'est
l'application de notre "Règle de la non-douleur et du mouvement contraire".
Instantanément après ces deux manoeuvres, le patient lève sans la moindre
gêne le bras librement et les tests contre résistance en abduction et en
rotation externe sont très améliorés.
Deux autres séances de
manipulations espacées d'une semaine sont faites. On note chaque fois une
amélioration des tests contre résistance. Après la troisième séance, les
mouvements sont tout à fait libres, la contraction contre résistance maximum
est indolore. Le patient reprend le tennis sans aucune gêne.
Cette observation a un an de recul. Elle n'a,
répétons-le, rien d'exceptionnel. De tels cas sont quotidiens. Les résultats
obtenus dans les "tendinalgies" d'épaule par le traitement cervical sont
plus ou moins complets mais presque toujours très importants lorsqu'on a pu
mettre en évidence un « dérangement intervertébral mineur » portant sur
C4-C5 ou C5-C6 et lorsque la manipulation peut être appliquée. Il en va de
même pour les épicondylalgies qui, comme nous l'avons signalé, sont dans 60
% des cas d'origine cervicale et soulagées par un traitement purement
cervical (1 - 2 et 5).
L'association "tendinalgie" du sous-épineux du biceps
et épicondylalgie est d'une grande fréquence, si ou prend soin de les
rechercher systématiquement. Il est alors habituel de trouver une souffrance
de l'étage C5-C6 à l'examen attentif et bien fait du rachis cervical. Pour
cela il ne faut pas se contenter de l'examen radiologique et d'une
appréciation globale et rapide d'une limitation plus ou moins douloureuse du
cou. Dans ces cas, le plus souvent, les mouvements cervicaux globaux sont en
effet libres et indolores ou peu gênés. C'est la sensibilité élective et
isolée d'un étage : C4-C5 ou C5-C6 qu'il faut rechercher.
Il est entendu que nous limitons notre exposé aux cas
ou l'examen clinique permet de mettre en évidence la responsabilité d'un ou
de plusieurs tendons de l'épaule et où toute autre pathologie a été éliminée.
Nous désirons simplement montrer que la douleur tendineuse n'est pas
toujours et n'est pas uniquement liée à une lésion du tendon, mais que la
douleur de celui-ci est liée dans bien des cas à un problème cervical mineur.
Nous émettons l'hypothèse d'une irritation minimale du nerf rachidien
responsable de l'innervation du tendon. Il est d'ailleurs possible que des
lésions tendineuses préexistantes soient parfois rendues douloureuses par la
composante cervicale. Ce qui est à souligner c'est le lien entre l'atteinte
cervicale C4-C5 ou C5-C6 et la douleur tendineuse, donc l'intérêt du
traitement cervical. Le traitement local par infiltration du tendon n'est
qu'un complément, inutile le plus souvent.
Nous insisterons sur l'examen clinique et la recherche
de la sensibilité tendineuse ou musculaire et sur l'examen du rachis
cervical.
II) Le syndrome cellulo-téno-myalgique
Cette douleur tendineuse d'origine vertébrale rentre
dans le cadre plus large du "Syndrome celluloténomyalgique des irritations
radiculaires". Nous avons groupé sous ce nom un ensemble de manifestations
de nature neurotrophique qui accompagnent fréquemment des radiculalgies
cliniquement évidentes (sciatique, cruralgie, névralgie cervicobrachiale,
etc.) et qui comportent (2-3-4) :
-
Une zone de cellulalgie plus ou moins étendue dans une partie du
dermatome de la racine considérée, que met en évidence le palpé-roulé.
-
Des cordons musculaires durs et sensibles dans certaines parties des
muscles tributaires de la même racine.
-
Des douleurs ténopériostées (épicondyle pour C5-C6 ou C6-C7, trochanter
pour L5, etc.).
Ces manifestations sont plus ou moins marquées. Elles
peuvent persister après que la douleur radiculaire ait disparu, et
entretenir des douleurs rebelles. Elles disparaissent le plus souvent par
traitement vertébral (manipulations, tractions, infiltrations). Elles
nécessitent parfois un traitement local complémentaire. Des manifestations
identiques avec la même topographie peuvent se voir chez des patients qui
n'ont jamais eu de névralgie cliniquement évidente, mais chez ceux-ci
l'examen systématique du rachis met en évidence la souffrance de l'étage
vertébral métamériquement correspondant. De la même manière ces
manifestations disparaissent ou diminuent nettement après manipulation du
segment vertébral responsable, ou infiltration du nerf rachidien
correspondant.
Tout se passe donc comme si de tels "Dérangements
intervertébraux mineurs" provoquaient une irritation du nerf rachidien
correspondant (branche antérieure ou branche postérieure), insuffisante pour
déclencher la douleur de celui-ci mais suffisante pour provoquer à la longue
ces manifestations neurotrophiques méconnues mais fréquentes.
III) Mise en évidence de la douleur
tendineuse
1) Examen analytique
contre résistance
C'est à Cyriax que nous devons l'idée de cet examen. Il
se pratique comme le testing destiné à coter la force musculaire. Lorsqu'un
tendon ou un muscle sont lésés ou enflammés, leur mise en contraction contre
résistance provoque une vive douleur. Un jeu complet de manoeuvres permet
ainsi de tester chaque muscle de l'épaule. Ainsi l'abduction contrariée
teste le sus-épineux (supra-spinatus) et le deltoïde (deltoïdeus), mais si
c'est le deltoïde qui est atteint, on provoquera une douleur soit lors de
l'antepulsion, soit lors de la rétropulsion, contre résistance dans un plan
horizontal. Si ces dernières manœuvres sont négatives, le sus-épineux est
seul en cause, etc. (5). Mais cet examen très intéressant, nous parait
parfois insuffisamment sensible. Nous le complétons par la technique
suivante :
2) Examen contre
résistance associé à la palpation simultanée du tendon ou du
muscle
Il est en effet des cas où la responsabilité d'un
muscle ou d'un tendon est réelle, mais n'est pas mise en évidence par
l'examen contre résistance, tel qu'il est décrit ci-dessus. Nous proposons
un moyen de sensibiliser cet examen :
Pour ce faire on palpe le muscle mis en contraction,
puis en décontraction, puis son tendon. La palpation du muscle ou du tendon
atteint, peut en effet s'avérer très douloureuse alors que la contraction du
muscle contre résistance est indolore.
Ces remarques s'appliquent particulièrement aux muscles
sous-épineux et biceps. Il est en effet fréquent dans une « épaule
douloureuse simple » que la rotation externe contre résistance soit indolore
alors que la palpation du sous-épineux dans la fosse sous-épineuse montre sa
vive sensibilité. De même, il est très rare que la mise en contraction
contre résistance en flexion et en supination de l'avant-bras réveille une
douleur. On pourrait dans les cas où ce test est indolore, conclure à la non
responsabilité des tendons du biceps, alors que la palpation du tendon
révèlera fréquemment la sensibilité anormale et la responsabilité de l'un ou
l'autre, le plus souvent du long biceps.
Cette sensibilité tendineuse ou musculaire révélée par
la palpation a, pour nous, la même signification que celle que révèle la
mise en contraction contrariée et relève du même mécanisme. C'est simplement
une question de degré. Dans les cas qui nous préoccupent ici, elle disparaît
également après le traitement cervical.
L'examen des muscles et tendons de l'épaule ainsi
conduit aura précisé s'il existe ou non une souffrance tendineuse ou
musculaire localisée à l'un des muscles de l'épaule. Ce premier temps permet
un diagnostic, une évaluation précise. Sur la modification ou la disparition
de ces signes, on pourra juger de l'efficacité de chaque geste thérapeutique.
Le deuxième temps de l'examen consistera à rechercher
une éventuelle responsabilité cervicale à cette souffrance ténomyalgique.
C'est au niveau des étages C4-C5 et C5-C6 correspondant à l'innervation de
ces muscles et de ces tendons que portera cet examen.
IV) Examen du rachis cervical
L'examen radiographique du rachis cervical est
indispensable, aussi bien que celui de l'épaule pour établir un diagnostic.
Mais Il faut savoir que les radiographies n'apporteront, dans le cas qui
nous intéresse ici, aucun argument déterminant. En effet, la présence de
lésions radiologiques d'arthrose au niveau de C4-C5 ou de C5-C6 ou
l'existenced'un pincement global du disque ne sont que des éléments de
présomption. Ils n'affirment ni n'infirment l'origine cervicale (2-3) des
troubles. Ce qui est ici essentiel, c'est de mettre en évidence un
"Dérangement intervertébral mineur" de l'un de ces étages cervicaux.
RECHERCHE D'UN « DERANGEMENT INTERVERTÉBRAL » (DIM) de
C4-C5 ou C5-C6 (3).
Au niveau cervical, c'est la sensibilité du massif
articulaire postérieur d'un seul côté le plus souvent qui traduit le mieux
la dysfonction segmentaire qu'est le D.I.M.
Sur le patient couché sur le dos, l'opérateur
supportant la tête de la paume de ses mains, palpe avec la pulpe de l'index
ou du Médius de chaque côté les gouttières paravertébrales très lentement de
bas en haut. Au niveau de chaque massif articulaire postérieur, l'opérateur
effectue sans appuyer de petits mouvements de va et vient longitudinaux puis
transversaux. La sensibilité anormale d'une articulation interapophysaire,
parfois son gonflement apparent, seront facilement repérés car la différence
est aussi nette ici que l'est la pression sur une dent sensible et sur une
dent normale. On peut y ajouter la fréquente sensibilité à la pression
axiale sur l'épineuse correspondante.
On objectera avec raison que ces signes ne sont en rien
propres à un "DIM". Il faut rappeler que ce diagnostic est l'aboutissement
d'un examen clinique complet qui a éliminé toute autre pathologie.
Seule une poussée inflammatoire d'arthrose localisée à
l'articulation sensible pourrait donner le change ; la coexistence n'est pas
exceptionnelle. Mais dans ce cas, il ne saurait être question de traitement
par manipulation, celle-ci ne pourrait d'ailleurs être correctement
appliquée. En effet, lors d'une poussée inflammatoire ou congestive
affectant une articulation vertébrale, la mise en tension du segment
provoque une douleur à la rotation et à la latéroflexion dans les deux sens,
droit et gauche, ce qui exclut toute possibilité de manipulation dans ces
directions, « la règle de la non-douleur » ne pouvant être respectée.
V) Traitement
1) Manipulations
On fera d'abord une manipulation en rotation selon le
sens de la « non-douleur », puis une autre en latéroflexion selon le même
principe. Réussies, ces manœuvres apporteront :
-
Au niveau du cou, la diminution ou la disparition de la sensibilité
articulaire postérieure et éventuellement une mobilité meilleure.
-
Au niveau de 'épaule, la disparition ou la diminution de la douleur
d'épaule au mouvement actif : tel mouvement impossible devient possible,
tel mouvement douloureux devient indolore et l'amélioration ou la
disparition de la douleur contre résistance.
Les manipulations seront répétées une autre fois avec
une technique différente mais dans les mêmes directions au cours de la même
séance si le résultat obtenu n'est que partiel, Après cette deuxième
répétition, on n'insistera plus, même si le résultat reste incomplet. On
fait en moyenne trois séances de manipulations espacées de 3 à 7 jours. La
disparition de la sensibilité articulaire postérieure signe la normalisation
du segment traité.
2) Tractions
vertébrales
Il nous arrive d'utiliser les tractions sur table ou
plan incliné. On peut ainsi obtenir des résultats favorables. Ils sont moins
rapides et surtout nettement moins fréquents que ceux obtenus par
manipulation. 4 à 6 séances sont un minimum.
3) Infiltration de
l'articulation interapophysaire postérieure
Nous l'utilisons lorsque les traitements mécaniques
sont impossibles ou lorsque la manipulation n'a pas permis un soulagement
complet de la sensibilité articulaire postérieure. On fait 1 à 3 injections
de 1/2 cc de cortisone - de préférence retard - dans l'articulation
interapophysaire (2-6).
4) Traitement local de
l'épaule
Le plus souvent, il n'est pas nécessaire.
Si l'amélioration obtenue par le traitement cervical
est incomplète, l'infiltration locale du ou des tendons de l'épaule pourra
en une ou deux fois parfaire le résultat.
Il est intéressant de noter que là où des infiltrations
cortisonées répétées n'avaient apporté aucun résultat durable avant le
traitement cervical, elles vont en une ou deux fois liquider la douleur
résiduelle après que celui-ci aura été fait.
L'infiltration du nerf sus-scapulaire (bord supérieur
de l'épine de l'omoplate à la jonction du 1/3 moyen et du 1/3 externe) peut
rendre service pour compléter le soulagement une sensibilité rebelle du
sous-épineux qui, bien qu'atténuée, persiste après le traitement cervical.
Il ne faut pas oublier ici la fréquence des
cellulalgies d'épaule. Ces infiltrats siègent souvent au niveau du V
deltoïdien et peuvent être responsables d'erreurs de diagnostic en donnant
des tableaux de pseudo-tendinites. Ces cellulalgies peuvent avoir une
origine cervicale et le traitement cervical peut les faire disparaître
(2-3-4-8). Un traitement local fait de massages en pétrissages superficiels,
favorisés par certains produits à pénétration percutanée, et associés à des
infiltrations peut parfaire un résultat incomplet.
VI) Résultats
C'est dans 70 % environ des douleurs tendineuses
d'épaule que l'on retrouve des signes de D.I.M. sur C4-C5 ou C5-C6. Dans
plus de la moitié de ces cas le seul traitement cervical comportant 1 à 4
séances de manipulations associées parfois à l'infiltration articulaire
postérieure fait disparaître toute gêne d'épaule et négative les tests
contre résistance. Dans les cas restants il y a le plus souvent une
amélioration franche mais incomplète de la douleur d'épaule et des tests
contre résistance. Pour parfaire ce résultat, on pratique un traitement par
infiltrations de dérivés cortisonés au niveau de l'épaule, selon les
techniques habituelles, ou des points myalgiqnes avec de la xylocaïne. Il
est intéressant de noter que nombre de « tendinites » non ou mal soulagées
par des infiltrations répétées avant le traitement cervical, le sont souvent
après, avec deux ou trois infiltrations.
Il est enfin des cas, de loin les moins fréquents, où
le traitement cervical ne semble guère influencer la douleur d'épaule, soit
qu'il s'avère impossible de faire disparaître la sensibilité du segment
cervical traité, soit qu'il n'y ait aucun lien entre cou et épaule.
Service de Médecine Physique et
Rééducation,
Etablissement National Hospitalier de
Saint-Maurice (94)
|