Ostéopathie : les spécialistes de la CSMF exigent des garanties

Les décrets et arrêtés d´application de la loi Kouchner de mars 2002 reconnaissant la pratique de l´ostéopathie et les conditions d´application de cette pratique, transmis fin décembre pour avis au conseil d´Etat et à la Haute Autorité de Santé, continuent de faire des vagues dans la profession. Ces textes précisent que la formation qui sera dispensée pour exercer l'ostéopathie, pourra se faire en complément de la formation initiale des médecins ou des masseurs-kinésithérapeutes. Ou sans formation préalable.

Après la branche spécialiste de la Fédération des M édecins de France, c´est aujourd´hui l´UMESPE, la branche spécialiste de la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF), qui proteste contre ces dispositions en soutenant les positions des médecins ostéopathes, rhumatologues et réadaptateurs fonctionnels, qui souhaitent une limitation du champ d´activité des ostéopathes non médecins « en fonction de leurs connaissances, de leur formation initiale et continue réelle ».
L´UMESPE demande en conséquence que la Haute Autorité de Santé « détermine avec précision les champs de compétence et d´activité des ostéopathes non médecins » à partir des critères d´ « evidence based medecine » (médecine fondée sur les preuves) appliqués à l´ensemble des professions médicales.
 

Ostéopathie : communiqué de l'Académie de Médecien et du Conseil National l'Ordre des Médecins